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«Communiqué de Shanghaï» (entre les États-Unis militaires «au nom de la liberté de circulation» a
et la RPC) au Japon, la majorité du Parti démocrate été progressivement politisé par Pékin. Le régime
libéral décide d’établir des relations diplomatiques chinois proteste donc à chaque passage d’une force
officielles avec la RPC. La déclaration conjointe navale étrangère et dépêche sur place ses propres
Japon-Chine d’amitié et de coopération pour la paix navires pour exprimer son agacement.
et le développement de 1998 déclare «Le Japon
continue de maintenir sa position sur la question Les tensions militaires constituent une menace
de Taïwan comme indiqué dans le communiqué importante pour les deux parties. Une solution
et réitère son accord sur le fait qu’il n’y a qu’une envisageable serait de restreindre les activités
seule Chine.». Le Japon a réitéré qu’il poursuivrait militaires dans le détroit de Taïwan et de conclure
ses échanges avec Taïwan dans un forum privé des accords visant à éviter l’usage de la force. À cet
et régional. Lors d’une conférence de presse, le égard, la création d’un cadre multilatéral de sécurité
31 janvier 2006, le secrétaire de presse adjoint dans la région Asie-Pacifique, impliquant la Chine,
Tomohiko Taniguchi a annoncé dans un discours Taïwan, les États-Unis, le Japon et d’autres pays
de 2005 du secrétaire d’État Tarō Asō qu’il avait voisins afin de renforcer la coopération sur les
exprimé ses préoccupations concernant la paix et questions de défense et de sécurité serait utile.
la stabilité dans le détroit de Taïwan sur la base du
communiqué conjoint Japon-Chine de 1972.
Yağmur Duman
Le jeudi 26 septembre 2024, il y a eu une poussée
de tensions entre Tokyo et Pékin dans le détroit de
Taïwan. Le ministère taïwanais de la Défense a
déclaré que 72 avions et 8 navires de guerre chinois
avaient été détectés autour de l’Île en une trentaine
d’heures. Le Japon a affirmé que l’un de ses navires
militaires avait traversé pour la première fois, la
veille, le détroit de Taïwan sur lequel le pouvoir
chinois estime avoir une souveraineté totale.
L’armée chinoise était ainsi en alerte. En théorie,
ce passage d’un bâtiment de la marine nippone ne
devrait pourtant faire l’objet d’aucun contentieux.
Le droit maritime international autorise, en effet,
le passage «inoffensif» de navires militaires dans
les détroits, où naviguent déjà librement tous les
bateaux commerciaux. Mais le passage de bateaux
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